Les mythes sur la prise de parole en public

prise de parole en public

De nombreux conseils sur la préparation et la conduite d’un discours en public peuvent en fait vous nuire. Apprenez à les connaître et ne commettez plus jamais les mêmes erreurs.

Il existe une pratique consistant à donner des conseils inutiles sur la manière de se comporter sur scène. Et parfois, ces recommandations de bienfaiteurs causent un tort important à l’orateur, et les représentations s’en trouvent aggravées. Voici mythes sur la prise de parole en public.

Utiliser des gestes

Ce conseil est souvent entendu de la part d’entraîneurs semi-professionnels ou de personnes bienveillantes. En fait, il n’est pas nécessaire de penser à la gestuelle lors d’un discours, il est important de se concentrer sur l’objectif. Et en fonction de cet objectif, les gestes naîtront d’eux-mêmes. Il est impossible d’inspirer, par exemple, en gardant les bras croisés derrière soi. On ne peut pas non plus prouver, convaincre, avec le dos voûté.

Dès qu’une personne se concentre sur l’objectif et cesse de penser aux mains et aux autres parties du corps, c’est là que naissent les gestes organiques, c’est là qu’apparaît la force de persuasion que recherchent tous ceux qui parlent de gestes. Les formations en entreprise par le théâtre de l’Académie Aparté vous seront d’une grande aide pour bien maitriser cette discipline. Parmi les autres thèmes proposés par l’Académie, il y a le team building, la soutenance de projet et la gestion de stress. Appelez le 06 23 64 39 67 pour obtenir plus de détails sur les formations.

Répéter devant un miroir

Tous les professeurs recommandent aux élèves de répéter devant un miroir. Mais les artistes en première année d’études n’ont pas le droit de le faire. Et pourquoi cela ? En pensant à la façon de se tenir et de parler, on oublie complètement ce que l’on voulait dire, et vice versa. En prenant une belle pose devant le miroir, en essayant de la répéter sur scène, on transfère l’objet de l’attention sur soi, et c’est à ce moment-là que naît l’excitation maximale.

Apprendre le texte

Mémoriser le texte est néfaste : dès que l’excitation survient, on l’oublie immédiatement. Et comme le plus souvent nous écrivons nous-mêmes des textes avec de beaux mots intelligents, de peur d’avoir l’air stupide, il est difficile de passer au discours habituel. D’où de longues pauses « eh », le tempo du discours et la gêne qui s’ensuit.

De nombreuses personnes emportent le texte avec elles, le consultent lorsqu’elles sont désorientées et se perdent encore plus, car elles ne trouvent pas immédiatement la bonne phrase. En général, le texte est plus un problème qu’un avantage.

La meilleure option est de parler avec vos propres mots, car vous êtes bien plus intelligent qu’un texte plat, et vous pouvez l’exprimer calmement. On vous recommande de surligner les thèses, de les formuler en une seule phrase, de vous faire des prompteurs-thèses en gros caractères et de les raconter avec vos propres mots.

Les pauses sont néfastes

Il peut être très difficile de convaincre les orateurs qu’une pause avant le début de la présentation est nécessaire. Elle aide l’orateur à se concentrer et à capter l’attention de l’auditoire. Or, plus la pause est longue avant une information importante, plus l’événement est significatif. Les bons orateurs n’hésitent pas, sur scène, à réfléchir à quelque chose, à se souvenir de quelque chose, à se taire pendant un moment, puis à reprendre la parole. Cela semble plus organique que lorsqu’une personne baragouine un texte sans réfléchir et quitte la scène en courant. Entraînez-vous donc à faire une pause, c’est très utile.